Quelle est la structure d’une page #

1.  Le découpage de la page#

Pour simplifier, une page est composée du corps du texte, d’un en-tête et d’un pied de page. Des marges sont également définies de chaque côté du corps du texte.

Mais rien de tel qu’un bon exemple visuel pour comprendre cette organisation et sa finesse.

L’extension layout produit, avec la commande \layout, une page d’exemple qui montre la taille relative des différentes zones de la page, en incluant les modifications que vous pourriez avoir fait sur les paramètres de la page. Elle vous guidera donc, au besoin, dans la définition d’une structure personnalisée de page.

\documentclass[french]{article}
  \usepackage{lmodern}        % Caractères plus lisibles
  \usepackage{babel}          % Réglages linguistiques (avec french)
  \usepackage{layout}

\begin{document}
\layout
\end{document}

Notez que layout reconnait l’option french : l’extension décrit alors en commentaire les dimensions de la page en français.

2.  Les dimensions associées à la page#

Observables avec l’extension layout, les différentes dimensions sont décrites à la question « Quelles sont les longueurs modifiables de pour la mise en page ? ».

3.  Les liens entre les différentes dimensions de la page#

contrôle la mise en page avec un certain nombre de paramètres, qui vous permettent de modifier la distance entre les bords d’une page et les bords gauche et supérieur du texte, la largeur et la hauteur du texte, et le placement des autres éléments sur la page. Cependant, ils sont quelque peu complexes et il est facile de se tromper dans leurs interrelations lors de la redéfinition de la mise en page. L’extension layout, citée ci-dessus, n’affiche pas ses interrelations.

De fait, même la modification de la hauteur et de la largeur du texte, \textheight et \textwidth, nécessite plus de soin que vous ne le pensez :

  • la hauteur doit être définie pour s’adapter à un nombre entier de lignes de texte (en termes de multiples de \baselineskip) ;

  • la largeur doit être limitée par le nombre de caractères par ligne.

Les marges sont contrôlées par deux paramètres : \oddsidemargin et \evensidemargin, dont les noms proviennent de la convention selon laquelle les pages du recto, impaires (odd), apparaissent sur le côté droit d’une planche de deux pages et les pages du verso, paires (even), sur le côté gauche. Les deux paramètres se réfèrent en fait à la marge de gauche des pages concernées. Dans chaque cas, la marge de droite est déterminée implicitement, à partir de la valeur de \textwidth et de la largeur du papier. Dans un document en recto uniquement, correspondant à la présentation par défaut dans de nombreuses classes, telles les classes standard article et report, \oddsidemargin représente les deux marges.

La position zéro (ou « origine ») sur la page est à un pouce du haut du papier et à un pouce du côté gauche. Les mesures horizontales positives s’étendent ensuite en largueur sur la page et les mesures verticales positives s’étendent le long de la page. Ainsi, les paramètres \evensidemargin, \oddsidemargin et \topmargin doivent être réglés à 1 pouce de moins que la vraie marge. Pour des marges plus proches des bords gauche et supérieur de la page que 1 pouce, les paramètres de marge doivent être définis par des valeurs négatives.

4.  La redéfinition des dimensions associées à la page#

Chaque classe de documents assigne des valeurs par défaut aux paramètres de mise en page. L’utilisateur peut redéfinir les valeurs de ces paramètres. Cela lui permet de créer sa propre mise en page.

Vous pouvez ici vous tourner vers la question « Comment modifier les paramètres de page ? ».